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Justice et Etat de droit

L’impunité se produit en l’absence d’Etat de droit. En raison de l’impunité, les personnes soupçonnées d’actes criminels ne sont pas poursuivies et punies et les victimes se retrouvent sans recours ni indemnisation pour les préjudices subis. Dans le même temps, les victimes - et la société dans son ensemble - se voient refuser l’accès à la vérité sur les violations subies.

Plus d’information sur la justice et l’Etat de droit ci-dessous : 

Guatemala : un pas en arrière pour la réalisation de la paix

PBI Guatemala s’est entretenu avec Feliciana Macario, représentante de CONAVIGUA, Coordination Nationale des Veuves du Guatemala, sur la fermeture des institutions de paix, et ce que cela signifie pour les organisations de victimes du conflit armé interne.  

En 2020, le président Alejandro Giammattei a annoncé la fermeture définitive du Secrétariat à la paix (SEPAZ) et du Secrétariat aux Affaires Agraires (SAA), créés dans le cadre des Accords de Paix (1997), et aussi la fermeture de la Commission Présidentielle pour la Coordination de la Politique Exécutive sur les Droits de l’Homme (COPREDEH), qui chargée du suivi des résolutions et jugements du Système Interaméricain des Droits de l’Homme.

Portrait de Reynaldo Villalba

Portrait de Reynaldo Villalba, l’avocat du sénateur Ivan Cepeda, à l’origine de l’assignation à résidence de l’ex-président Alvaro Uribe en août dernier

Comme nous vous en parlions dans notre précédent bulletin, en août 2020, l’ancien président colombien Álvaro Uribe Vélez a été placé en résidence surveillée par la Cour suprême pour fraude au procès et corruption de témoins. Nous revenons ici sur cet événement hors du commun en vous proposant un portrait de l’avocat Reynaldo Villalba, qui assistait le sénateur Ivan Cepeda.

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Justice pour Valentina

Le 1er juin 2018, plus de seize ans après les faits, un tribunal de district a finalement rendu un verdict dans l’affaire Valentina Rosendo Cantú. Les officiers militaires Nemesio Sierra García et Armando Pérez Abarca ont tous les deux étés condamnés à dix-neuf ans de prison pour viol et torture. Depuis 2014, grâce à des cas comme celui-ci, les crimes commis par les militaires contre des civils ne sont plus traités par les tribunaux militaires mais par les tribunaux civils.

Elections au Mexique : nouvelle donne ou bis repetitam ?

En juillet 2018 auront lieu les prochaines élections générales au Mexique. En 2012, le Président Enrique Peña Nieto était présenté comme le candidat capable de réduire l’insécurité, mais force est de constater que bien au contraire, six ans plus tard, le Mexique subit une véritable crise des droits humains. L’indignation suscitée au Mexique et à l’international par la disparition des 43 étudiants d’Ayotzinapa a permis d’ouvrir la boîte de Pandore et d’exposer d’autres cas emblématiques de cette crise.

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La paix en Colombie : parole aux défenseur.e.s

PBI Colombie a demandé aux personnes accompagnées ce qu’elles pensaient des accords de paix et comment, selon elles, la situation pourrait changer dans le pays. Elles nous parlent de leurs attentes et de leurs espoirs face aux accords de la paix avec les FARC mais aussi des risques qui demeurent dans certaines régions.

Julia Adriana Figueroa Cortes, Colectivo de Abogados Luís Carlos Pérez (Collectif d’avocats Luís Carlos Pérez)

Le chemin vers la paix en Colombie

Aujourd’hui en Colombie, après 22 ans d’accompagnement auprès des défenseur-e-s des droits humains dans ce pays, PBI célèbre le fait que nous puissions être témoins de la conclusion d’un accord de paix entre le Gouvernement colombien et les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC).  C’est une avancée fondamentale après plus de 50 ans de conflit armé et huit millions de victimes du conflit, dont la majorité sont des civils.

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