Le Honduras sous examen de l’ONU
En Novembre 2020, le Honduras a été examiné par l’ONU lors de l’Examen Périodique Universel. De nombreuses recommendations sont importantes et un suivi est nécessaire.
L’impunité se produit en l’absence d’Etat de droit. En raison de l’impunité, les personnes soupçonnées d’actes criminels ne sont pas poursuivies et punies et les victimes se retrouvent sans recours ni indemnisation pour les préjudices subis. Dans le même temps, les victimes - et la société dans son ensemble - se voient refuser l’accès à la vérité sur les violations subies.
En Novembre 2020, le Honduras a été examiné par l’ONU lors de l’Examen Périodique Universel. De nombreuses recommendations sont importantes et un suivi est nécessaire.
Daniel Prado est un avocat reconnu et un défenseur des droits de l’homme en Colombie. En raison de son travail de représentant des victimes et de sa lutte contre l’impunité, il a été victime de nombreuses agressions, notamment de filatures, de menaces envers sa famille et lui-même, de tentatives d’attentat, etc.
Le 1er juin 2018, plus de seize ans après les faits, un tribunal de district a finalement rendu un verdict dans l’affaire Valentina Rosendo Cantú. Les officiers militaires Nemesio Sierra García et Armando Pérez Abarca ont tous les deux étés condamnés à dix-neuf ans de prison pour viol et torture. Depuis 2014, grâce à des cas comme celui-ci, les crimes commis par les militaires contre des civils ne sont plus traités par les tribunaux militaires mais par les tribunaux civils.
En juillet 2018 auront lieu les prochaines élections générales au Mexique. En 2012, le Président Enrique Peña Nieto était présenté comme le candidat capable de réduire l’insécurité, mais force est de constater que bien au contraire, six ans plus tard, le Mexique subit une véritable crise des droits humains. L’indignation suscitée au Mexique et à l’international par la disparition des 43 étudiants d’Ayotzinapa a permis d’ouvrir la boîte de Pandore et d’exposer d’autres cas emblématiques de cette crise.
PBI Colombie apporte son soutien aux milliers de personnes qui ont manifesté ces derniers jours dans de nombreuses villes du pays en faveur de la construction de la paix et de la justice sociale en Colombie, et qui demandent une solution face à l’incertitude dans laquelle est plongé le pays depuis la victoire du «non» au référendum du 2 octobre dernier.
PBI Colombie a demandé aux personnes accompagnées ce qu’elles pensaient des accords de paix et comment, selon elles, la situation pourrait changer dans le pays. Elles nous parlent de leurs attentes et de leurs espoirs face aux accords de la paix avec les FARC mais aussi des risques qui demeurent dans certaines régions.
Julia Adriana Figueroa Cortes, Colectivo de Abogados Luís Carlos Pérez (Collectif d’avocats Luís Carlos Pérez)
Aujourd’hui en Colombie, après 22 ans d’accompagnement auprès des défenseur-e-s des droits humains dans ce pays, PBI célèbre le fait que nous puissions être témoins de la conclusion d’un accord de paix entre le Gouvernement colombien et les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC). C’est une avancée fondamentale après plus de 50 ans de conflit armé et huit millions de victimes du conflit, dont la majorité sont des civils.
A l’occasion de la journée internationale des victimes de disparitions forcées, PBI souligne les défis auxquels les victimes de disparitions forcées doivent faire face et célèbre leur combat en faveur de la justice.
PBI salue avec beaucoup d’enthousiasme la signature de l’accord de paix entre le Gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et félicite les organisations sociales, organisations de victimes et de défense des droits humains colombiennes pour leur inlassable travail en faveur de la paix.
Suite à la mobilisation de la population (principalement des professeurs) de Oaxaca concernant des réformes éducatives, de violents affrontements ont eu lieu entre des manifestants et les forces de police le 19 juin. Le bilan est lourd : 8 exécutions extra-judiciaires, 25 arrestations arbitraires et une trentaine de blessés. PBI demande, entre autres, au gouvernement de respecter le droit de manifester.