Aller au contenu principal

Entreprises et droits humains

Les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux (DESCE) - reconnus par la communauté internationale notamment à travers la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels - permettent, lorsqu’ils sont respectés, une vie digne et la construction d’une société plus juste, qui respecte l’héritage des populations autochtones. Dans les pays où PBI intervient sur le terrain, les défenseur.e.s des DESCE, et particulièrement les défenseur.e.s de la terre et du territoire, sont fortement touché.e.s par des agressions multiples perpétrées par des acteurs publics ou privés qui veulent exploiter librement les ressources naturelles.

les projets de développement basés sur l’exploitation des ressources naturelles (minerais, eau, bois, air etc.) se font la plupart du temps sans respecter les normes internationales et nationales établies en la matière, notamment sans que le droit à la consultation libre, préalable et éclairée soit respecté. Sans apporter une réelle amélioration du niveau ou de la qualité de vie des communautés vivant sur ces territoires, ces projets engendrent au contraire des dommages pour l’environnement, la santé, et l’identité culturelle des populations autochtones, laquelle est fortement liée à la terre. Lorsque les communautés autochtones luttent pour la sauvegarde et la protection de la terre, leurs membres sont victimes d’agressions, de stigmatisation, de criminalisation, faisant d’eux/elles la catégorie de défenseur.e.s la plus à risque. Selon l’ONG Internationale Global Witness, les attaques contre les défenseur.e.s de l’environnement se multiplient ces dernières années.

Plus d’informations sur les défenseur.e.s des droits économiques, culturels, sociaux et environnementaux ici :

Guatemala: Entretien avec Isabel Turuy Patzan

Isabel Turuy Patzan est maire communautaire et originaire de la communauté El Pilar II, qui se trouve dans la municipalité de San Juan Sacatepéquez, située à une trentaine de kilomètres de la capitale Guatemala. Agé de 32 ans, il est devenu, depuis 2009, le porte-parole des douze communautés de San Juan Sacatepéquez, qui comptent près de 60 000 habitants en majorité mayas kaqchikeles dont 80% vivent de l’agriculture. Isabel est lui même floriculteur, spécialisé dans la production de roses.

Entreprises et droits humains: nouvelles résolutions adoptées à l'ONU

Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, au terme de sa session de juin, a adopté deux résolutions sur le thème des entreprises et des droits de l’homme: l’une visant à développer un traité contraignant pour réguler les activités des entreprises transnationales en matière de droits de l’homme, l’autre se basant sur le cadre existant des principes directeurs de l’ONU afin de renforcer leur mise en pratique et d’améliorer l’accès à la justice pour les victimes de violations par des entreprises.

Guatemala: les résistants pacifiques de La Puya expulsés

Des habitants des communautés de San José del Golfo et San Pedro Ayampuc, situées à 40 kilomètres de la capitale, occupaient pacifiquement, depuis mars 2012, l’entrée de la mine d’or El Tambor et en bloquaient ainsi l’accès. Le 23 mai 2014, les manifestants ont été violemment expulsés par les forces de la Police civile nationale (PNC).

Colombie: Hausse de la violence et assassinat d'un leader de la restitution des terres

Violence en 2014: chiffres alarmants

Selon la plateforme «We are Defenders», la tendance à la violence pour 2014 se confirme déjà. Entre janvier et mars, 96 attaques ont été enregistrées contre 45 à la même période en 2013. Toujours entre janvier et mars 2014, 16 DDH ont été tués contre 15 à la même période l’année précédente.

Colombie et Guatemala: PBI s'exprime devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU

Au Guatemala, comme en Colombie, la Haut Commissaire s’inquiète de la situation des défenseurs des droits humains

Dans ses deux rapports, Navi Pillay a relevé, entre autres, que défendre les droits de l’homme en Colombie ainsi qu’au Guatemala demeurait une activité dangereuse.